Le mot du doyen
Noël : de nouveaux chemins d’humanité
Une idée traverse cette édition de « Partages » : « À Lille-Sud, on se bouge pour les jeunes » ! Bien sûr, c’est une préoccupation permanente et, dans une famille, on vit dans le souci des enfants et des jeunes. « Se bouger pour les jeunes », c’est donc évident… mais peut-être pas si évident que ça ! Les jeunes vivent quelque chose de ce qu’ont vécu leurs aînés, mais ils le vivent tellement différemment ! Ils pratiquent toujours l’école. Elle était pour les aînés le lieu principal de formation culturelle et professionnelle. Pour les jeunes générations, la culture vient d’ailleurs et leur vie active se trace dans une multiplicité de relations et de réseaux sociaux, d’expériences, de stages et de services trouvés sur internet. Nous pensons parfois qu’ils perdent leur temps sur leur smartphone, mais eux ils font l’apprentissage… Lire plus
Une idée traverse cette édition de « Partages » : « À Lille-Sud, on se bouge pour les jeunes » ! Bien sûr, c’est une préoccupation permanente et, dans une famille, on vit dans le souci des enfants et des jeunes. « Se bouger pour les jeunes », c’est donc évident… mais peut-être pas si évident que ça ! Les jeunes vivent quelque chose de ce qu’ont vécu leurs aînés, mais ils le vivent tellement différemment ! Ils pratiquent toujours l’école. Elle était pour les aînés le lieu principal de formation culturelle et professionnelle. Pour les jeunes générations, la culture vient d’ailleurs et leur vie active se trace dans une multiplicité de relations et de réseaux sociaux, d’expériences, de stages et de services trouvés sur internet. Nous pensons parfois qu’ils perdent leur temps sur leur smartphone, mais eux ils font l’apprentissage… Lire plus
Noël : de nouveaux chemins d’humanité
Une idée traverse cette édition de « Partages » : « À Lille-Sud, on se bouge pour les jeunes » ! Bien sûr, c’est une préoccupation permanente et, dans une famille, on vit dans le souci des enfants et des jeunes. « Se bouger pour les jeunes », c’est donc évident… mais peut-être pas si évident que ça ! Les jeunes vivent quelque chose de ce qu’ont vécu leurs aînés, mais ils le vivent tellement différemment ! Ils pratiquent toujours l’école. Elle était pour les aînés le lieu principal de formation culturelle et professionnelle. Pour les jeunes générations, la culture vient d’ailleurs et leur vie active se trace dans une multiplicité de relations et de réseaux sociaux, d’expériences, de stages et de services trouvés sur internet. Nous pensons parfois qu’ils perdent leur temps sur leur smartphone, mais eux ils font l’apprentissage des codes du monde de leur temps. Les jeunes ont aussi de nouveaux défis à porter. On vit plus longtemps et on est actif plus longtemps : devant cette présence massive des anciens, les jeunes devront apprendre à « faire avec ». Le mot inter-génération est venu à la mode, il y a déjà une dizaine d’années. Il attire avec cette idée de convivialité et du bonheur d’être ensemble ; il inquiète aussi parce qu’il fait ressortir toutes les difficultés d’un monde en mutation : on parle la même langue et on ne peut plus se comprendre. Le temps de Noël est toujours pour nous un appel à ne pas nous décourager. Dans un temps où la paix sociale est bousculée, déconstruite, les populations déplacées, laissées à elles-mêmes en situation précaire, nous pouvons trouver là le temps de vivre plus de fraternité… simplement de nouveaux chemins d’humanité.
« À Lille-Sud, on se bouge pour les jeunes », que ce soit pour nous le premier des meilleurs vœux à partager.
P. Daniel Regnery, curé.
Une idée traverse cette édition de « Partages » : « À Lille-Sud, on se bouge pour les jeunes » ! Bien sûr, c’est une préoccupation permanente et, dans une famille, on vit dans le souci des enfants et des jeunes. « Se bouger pour les jeunes », c’est donc évident… mais peut-être pas si évident que ça ! Les jeunes vivent quelque chose de ce qu’ont vécu leurs aînés, mais ils le vivent tellement différemment ! Ils pratiquent toujours l’école. Elle était pour les aînés le lieu principal de formation culturelle et professionnelle. Pour les jeunes générations, la culture vient d’ailleurs et leur vie active se trace dans une multiplicité de relations et de réseaux sociaux, d’expériences, de stages et de services trouvés sur internet. Nous pensons parfois qu’ils perdent leur temps sur leur smartphone, mais eux ils font l’apprentissage des codes du monde de leur temps. Les jeunes ont aussi de nouveaux défis à porter. On vit plus longtemps et on est actif plus longtemps : devant cette présence massive des anciens, les jeunes devront apprendre à « faire avec ». Le mot inter-génération est venu à la mode, il y a déjà une dizaine d’années. Il attire avec cette idée de convivialité et du bonheur d’être ensemble ; il inquiète aussi parce qu’il fait ressortir toutes les difficultés d’un monde en mutation : on parle la même langue et on ne peut plus se comprendre. Le temps de Noël est toujours pour nous un appel à ne pas nous décourager. Dans un temps où la paix sociale est bousculée, déconstruite, les populations déplacées, laissées à elles-mêmes en situation précaire, nous pouvons trouver là le temps de vivre plus de fraternité… simplement de nouveaux chemins d’humanité.
« À Lille-Sud, on se bouge pour les jeunes », que ce soit pour nous le premier des meilleurs vœux à partager.
P. Daniel Regnery, curé.